La dynastie Rostémide fut le premier état indépendant du Maghreb central (Algérie) annonçant sa séparation du califat Abbasside. Après l'émergence de la dynastie Fatimide et l'éradication du règne des pays d'Afrique, l'armée Fatimide a repris Tiaret qui a été fondée par les Rostémides et en ont fait la capitale de leur état. Yakadan Ben Mohamed le dernier dirigeant de l'état a été démis de ses fonctions en 296 AH/909 AD, le reste d'entre eux s'est échappé à Ouargla puis dans la vallée du Mzab (Oued Mzab) à Ghardaïa, où ils se sont installés et ont fondé la ville de Ghardaïa connue pour son architecture saharienne particulière.

Le site de la Casbah d'Alger est l'un des plus beaux sites marins de la Méditerranée, et le mérite de sa sélection revient aux Phéniciens, qui l'ont initialement pris comme port pour y amarrer leurs navires de commerce en toute sécurité, puis il a été transformé en centre commercial carthaginois depuis le IVe siècle av. J.-C. Ce site témoigne de la succession des nations et des civilisations jusqu'à aujourd'hui, la ville est un ancien modèle d'urbanisation et d'architecture à travers les temps historiques.

La prise de contrôle romaine de l'Algérie a été progressive et instable. Leurs tentatives pour prendre le contrôle de l'Algérie ont duré environ 88 ans à partir de la bataille de Thapsus en 46 avant JC. Lors de cette bataille, les romains ont colonisé l'est de la Numidie et l'ont appelée la nouvelle Afrique ; elle s'est également terminée par le meurtre de Ptolémée en 42 av. JC et l'annexion de la Mauritanie à Rome. Les romains ont laissé de nombreuses villes qu'ils ont fondées pour établir leur occupation après avoir quitté l'Algérie, et Timgad était l'une d’elles.

La ville de Djemila fait partie des villes fondées lors de la présence romaine en Algérie, sa construction remonte à la fin du Ier siècle et au début du IIe siècle de l'ère de l'empire romain, sous le règne de l'empereur Nova. Djemila est l'une des plus anciennes villes appelées à l'époque le sous-sol de Rome car c'était un lieu de repos, de loisirs et de méditation. Les vestiges archéologiques qui existent encore jusqu'à aujourd'hui l'ont qualifié pour être dans la liste des sites du patrimoine mondial de l'Unesco en Algérie en 1982.

La région du Hodna se caractérise par un vaste champ géographique qui a été témoin de nombreux événements importants à travers ses étapes historiques de la préhistoire au moyen âge. La région a connu la succession de vagues coloniales telles que les Romains, les Vandales et les Byzantins qui ont laissé des traces témoignant sur cette période notamment la romaine. En raison de l'emplacement stratégique de Hodna résultant de la vitalité de nombreux domaines de la vie, de nombreuses villes y ont été établies et ont joué un grand rôle pendant l'Antiquité. Les conquêtes islamiques du Hodna ont donné à la région une importance et ont contribué à l'émergence de nouveaux groupes humains comme les Arabes qui s’est fondu au sein de la communauté locale.

Le site jouit d'une grande importance géologique, car il s'agit de l'un des plus grands musées à ciel ouvert d'art rupestre préhistorique au monde. Il comprend 15 000 dessins et sculptures, datant de l'an 6 000 av. J.-C. et se poursuivant jusqu'aux premiers siècles. J.-C., représentant des scènes de la vie quotidienne, les changements climatiques, la migration du bétail et l'évolution de la vie humaine dans le désert. Ce panorama de formations géologiques est une source de richesse touristique pour les habitants de la région, et un lieu de détente exceptionnel grâce aux formations rocheuses formées d'argile sableuse érodée. Le site couvre 72 000 kilomètres carrés du sud-est algérien.