Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Algérie a traversé une étape difficile de son histoire qui a commencé par la dissolution des partis nationaux, l'emprisonnement des militants politiques, et la situation s'est aggravée avec la venue du gouvernement de Vichy qui harcelait les libertés et accroissait la misère. La France a fait des Algériens sa réserve pour servir la guerre, et avec le débarquement des alliés en Algérie, l'élite politique a tenté d'exploiter cette circonstance pour activer l'action politique et donner du mouvement à ses revendications, en présentant la déclaration du peuple algérien aux alliés et à la l'administration coloniale, mais ces demandes ont été rejetées, et la réponse française a été les massacres de mai 1945.
Participation algérienne à la Deuxième Guerre mondiale
La tendance coloniale qui a caractérisé la politique française au cours des XIXe et XXe siècles a généré chez les dirigeants de l'Empire français le besoin de fournir une force militaire qui accomplirait les tâches requises par les aventures coloniales à l'intérieur et à l'extérieur de l'Afrique.