Statut social
Premièrement - Structure de la population :
La population de l'Algérie à l'ère moderne peut être divisée sur la base des classes sociales. Il peut donc être dit que la société algérienne était différente en termes d'origines, car elle était formée des Turcs, des Algériens, des Kouloughlis, des immigrants andalous, des noirs, des Juifs et des Européens :
1- Les Turcs ottomans : ils occupent le sommet de la pyramide sociale, et se trouvent en haut de l'échelle car ils ont l'autorité du pays y compris les Bey, Bacha, Agha et les membres du Diwan composé majoritairement des soldats "janissaires" qui résidaient dans les forteresses et les casernes de la ville.
Cette catégorie était restreinte, ‘Heido' au XVIe siècle l'avait estimée à environ 1 600 maisons pour les Turcs ottomans de naissance, en plus de Aladj qui sont Ottomans de profession mais des chrétiens de sang et d'origine. Ces derniers forment la majorité de la classe des Rayas, comme Alj Ali et Hassan Agha. Ils représentent une force efficace dans le djihad marin, où leur nombre en 1649 a atteint 8000 hommes, et 1200 femmes.
Bien qu'ils soient d'origines et de races différentes, et malgré leurs différences de langue, de coutumes et de géographie, ils étaient loyaux envers l'islam et ont consacrés leurs vies au service de l'Algérie.
Leur activité a été l'un des facteurs de la prospérité de la vie sociale et économique dans la ville, en propageant certaines coutumes et traditions, en particulier dans le domaine de la nourriture et des vêtements, en plus de l'art architectural et musical, et ils ont également contribué à l'introduction de la doctrine Hanafi et les ordres Soufis.
En effet, les Turcs ont aidé l'Algérie à préserver son identité islamique ainsi que les composants de sa personnalité et de son patrimoine. Ils doivent beaucoup aux civilisations arabe, perse et byzantine, et ils ont également contribué à renforcer les relations sociales entre les groupes de la société algérienne sur la base de la foi islamique.
2-Les Kouloughlis : représentant la deuxième catégorie, ils sont nés à la suite de mariages mixtes entre les soldats janissaires et les Rayes avec des femmes algériennes. Cette catégorie aspirait à la naissance, à la langue et à l'affiliation familiale pour accéder au premier rang de la société.
Cette catégorie est apparue pour la première fois dans les villes où résidaient les garnisons ottomanes, en particulier les villes d'Alger, Constantine, Tlemcen, Annaba et Biskra. Leur nombre à la fin du XVIIIe siècle était d'environ 600 à Alger.
Les Kouloughlis étaient une classe moyenne qui pratiquait de nombreux emplois tels que le commerce et les tâches administratives intermédiaires. Ils rejoignaient aussi les rangs de l'armée et obtenaient les privilèges des Ottomans. Au début du 19e siècle, la plupart des tâches administratives en Algérie étaient devenues leur spécialité. Cette catégorie était l'élément dominant en termes de nombre et d'influence dans la région de Tébessa, ils possédaient des terres et résidaient dans les meilleurs cartiers. Ils ont également joué un rôle important dans certains événements, notamment en se tenant aux côtés du Dey Ali Khoja pour faire face à la rébellion des janissaires en 1817, chose qui les a aidés à maintenir certains privilèges et à assumer des postes importants à la suite de la politique du Dey Chabane Agha qui visait a les satisfaire en promouvant certains Kouloughlis a des postes supérieurs tel que Mustafa al-Omar le Kouloughli qui est devenu Baylik de l'Ouest entre 1636-1648,
Dans l'ensemble, certains se sont convertis à l'islam et sont devenus Turques de langue et d'origine. Ils étaient devenus Imams aux mosquées Hanafite et ont réussi à occuper des postes hauts placés et améliorer leur vie eux-mêmes.
3- Les citadins : Ils occupent le troisième rang de la pyramide sociale, et cette catégorie comprend à la fois des savants et des marchands, des artisans, des fabricants, des écrivains et des administrateurs. Cette catégorie se compose principalement des groupes de population qui vivent dans la ville de façon permanente. Ils ont leur rôle social, économique et militaire, et pratiquent de nombreux métiers et professions tels que les fabricants, les marchands actifs, les aventureux et les juristes, les maçons et les menuisiers, en plus des propriétaires des magasins et des vergers dans lesquels tous les types de légumes et de fruits étaient produits, et où les vaches et les moutons désignés à la consommation étaient élevés.
Parmi les éléments les plus importants qui forment cette catégorie : la communauté andalouse et la classe des nobles.
A- Les nobles : Ils représentent un petit nombre, mais qui revient dans sa lignée à AHL al-Bayt (Les proches de Mahomet). Cette catégorie est connue pour le respect et l'appréciation des dirigeants et le reste de la population. Leur activité se limitait à maintenir leurs privilèges et ils n'ont eu aucune influence sur le système de gouvernement.
Les nobles se sont installés dans la ville depuis les temps anciens. Ils vivaient dans de meilleures conditions que le reste du peuple car ils avaient été exemptés des taxes par le biais des privilèges que Barberousse leur a accordés. Ses nobles travaillaient dans le commerce, l'industrie, et les vergers. Ils produisaient du blé de l'orge, de la soie, et élevaient les moutons et les vaches.
B- La communauté andalouse : considérée comme l'un des éléments de population les plus importants de la société algérienne compte tenu de leur grand nombre et de leur rôle dans divers domaines de la vie, la présence des andalous en Algérie remonte à la période islamique.
Ensuite, leurs migrations ont continué vers Algérie jusqu'à ce que leurs affaires et leur influence aient augmenté au XVe siècle suite à la persécution des Espagnols et leurs menaces concernant leur foi et leur langue.
Les Andalous ont eu une influence dans la société algérienne et un gain historique dans le Maghreb islamique grâce à leur culture et leur développement. Cette communauté s'est installée à Cherchell, Ténès, Dellys et Mostaganem. Ils ont également construit de nouvelles villes telle que Blida, et ont contribué au développement de la marine algérienne avec leur argent et leur expertise dans la fabrication de navires et d'armes, ainsi que leur connaissance dans la navigation.
Les Andalous ont aussi contribué au domaine économique en développant leurs professions et artisanat, car ils pratiquaient toutes les formes artistiques telles que la couture, la porcelaine, la menuiserie et la poterie ainsi que l'industrie de la soie. Par ailleurs, ils ont contribué au développement de l'agriculture en établissant des techniques d'irrigation en plus de développer le côté urbain en fortifiant la ville en construisant les forteresses, y compris la forteresse de l'île. En outre, ils maîtrisaient l'art des sculptures, la musique, la calligraphie, l'enseignement, et la médecine.
Ils ont également œuvré pour enrichir la vie sociale avec leurs traditions et leurs coutumes, ils étaient distingués par la délicatesse du goût et la distinction culinaire tels que le plat de viande sucré (L'ham Lahlou) et les vêtements comme le Caftan.
Malgré leur participation aux affaires, à la marine et à l'économie, ils n'ont pas aspiré à occuper des postes politiques.
4-Les Barani (Les intrus) : Ce sont les résidents temporaires de la ville, c'est-à-dire les éléments locaux qui y viennent des différentes régions adjacentes, et même de l'intérieur du pays dans le but de chercher du travail. Ce sont donc des Bédouins qui vivent dans des tentes plus connues sous le nom de "la tribu". Chaque tribu est chapotée par un secrétaire chargé d'assurer leurs intérêts, qui est aidé par des agents. Chaque groupe de Barani de la ville était spécialisé dans la réalisation de certains travaux spécifiques.
Parmi ces groupes qui formaient une portion importante et efficace dans la société algérienne de l'époque depuis leur installation en ville, on trouve :
A- Le groupe des Biskri : Il se compose du peuple d'Al-Ziban, Oued Reig, Oued Souf et Touggourtt.
B-Les groupe des Beni Mizab : Il est affilié aux résidents qui sont descendus de Ghardaia et Beni Yazran, Malika, Brian et Al-Qarara en plus des résidents de Bani Mizab et des zones d'al-Shaanbah et de Ouargla. Ils sont pratiquants de la doctrine Ibadi et sont connus pour leur dévouement au travail.
C- Le groupe des Jijli : ils sont considérés comme l'un des plus anciens éléments Barani établis en Algérie pour gagner leur pain depuis l'installation des deux frères Barberousse à Jijel.
D- Le groupe de Laghouati : Ils sont affiliés à la ville de Laghouat, aux deux tribus d'Al-Zanjara et des Ouled Nael, et sont originaires des individus venus du sud.
E- Le groupe des Kabyles : Leur origine remonte à la région montagneuse près de la ville d'Alger. Ils sont venus en ville à des fins de travail et la plupart d'entre eux sont originaires de la Djurdjura. Au 19e siècle, leur nombre a atteint environ quatre mille personnes, qui travaillaient dans les magasins, les vergers, le commerce du charbon, des produits laitiers et des huiles.
5- La communauté juive : constitue l'élément le plus important parmi les intrus, et se divise selon leurs origines en trois sections :
Les Juifs natifs des Toshavim installés depuis l'ère romaine, plus connus sous le nom des Juifs arabes par les musulmans algériens. Les Juifs des Megorachim, connus sous le nom de Juifs Andalous, en plus des Juifs des Francs ou des Juifs chrétiens venus des pays européens, en particulier de l'Italie, des Juifs de Livourne installés en Algérie comme les familles de Bakri et de Bushnaq.
Un fournisseur juif avait l'habitude de gérer leurs affaires. Ils étaient connus pour pratiquer l'artisanat et le commerce. En effet, ils avaient des magasins pour la vente de sculptures, et pratiquaient des activités différentes telle que la vente des épices, la couture et la fabrication du verre en plus du commerce du devises, de l'industrie des bijoux, en particulier les joyaux et les coraux, ainsi que la vente de buts marins tels que les vins et la viande.
Les juifs en Algérie ont joué un rôle central dans la médiation commerciale et le courtage jusqu'à ce qu'ils deviennent l'une des communautés les plus riches. Ils ont également pris parti dans les transactions commerciales et dans les négociations entre les marchands, ce qui leur a permis de monopoliser le commerce extérieur, notamment les familles Bakri et Bushnaq.
6- Catégorie des chrétiens : Ils étaient connus en tant qu’intrus, c'est-à-dire des éléments étrangers de la société algérienne-islamique, et ils n'étaient pas aussi importants que les autres classes.
Ce groupe comprenait des marchands étrangers, des consuls et des missionnaires. Ainsi que des groupes de prisonniers chrétiens, qui étaient majoritaires en Algérie et qui étaient venus à des fins politiques, économiques et religieuses. Certains travaillaient dans l'activité maritime sur les côtes algériennes, tandis que d'autres travaillaient dans les fermes et les routes. Ainsi, les algériens ont bénéficié des étrangers européens à travers l'échange des expériences et des compétences militaires, en particulier la construction de navires et la protection des marinas. Les esclaves chrétiens, quant à eux, ont travaillé dans les vergers et au service des palais des Deys.
7- Le groupe des Nègres : il se composait des esclaves et des hommes libres noirs qui sont venus via les oasis désertiques à la recherche de travail. La plupart d'entre eux étaient originaires du Sénégal et du Soudan, leur nombre au XVIIIe siècle a atteint 2000-3500 personnes dans la ville d'Alger. Les libres d'entre eux travaillaient sous forme de groupes organisés dirigés par un secrétaire appelé le chef de file. Ils ont pratiqué diverses professions telles que la construction et le tissage, en plus de la pratique de certains arts tels que le chant, la danse et la musique.
Deuxièmement : la vie sociale de la population en Algérie :
La vie sociale de la population de l'Algérie à l'époque moderne s'est distinguée en termes de mode de vie qui caractérisait la société de par ses coutumes et ses traditions qui étaient incarnées dans les cérémonies religieuses ainsi que dans les mariages. En plus de diverses infrastructures telles que les marchés, les cafés et les Hammam.
1- Les Cafés : ce sont des endroits fréquentés uniquement par les hommes en Algérie. Le café représente une institution dans laquelle les accords sont conclus. C'est aussi un établissement ou les étrangers se rendent pour se frotter à la société et apprendre sa langue.
Les cafés se sont largement propages à Alger. Surtout sur la route menant au port, qui est devenu par la suite connue sous le nom du quartier des cafés. Leur nombre était estimé à une soixantaine de cafés, dans lesquels les gens se rencontraient tôt le matin jusqu'à ce que la salle soit progressivement remplie. Etant très fréquentés, on y entendait de la musique et du chant chaque jour après la prière de midi.
2- Les Marchés : L'Algérie a connu l'émergence de certains marchés dans lesquels divers biens étaient vendus, tels que les parfums, les textiles et les bijoux. Le plus célèbre d'entre eux est le marché de Boufarik en plus de la présence de plusieurs autres types divisés en hôtels, où chacun d'eux était consacré à un type de marchandise tel que la salle de l'huile et la salle de cuir.
Ces marchés étaient un moyen de subsistance pour les résidents en Algérie notamment l'industrie manuelle dans laquelle une partie de la population était spécialisée, comme la fabrication de bijoux et d'harnachements. Par ailleurs, il existait de nombreux marchés dans les quartiers algériens, y compris le marché de Bab Azzoun et le marché Bab al Oued où on trouvait de l'or mexicain, des diamants indiens, ainsi que du tissu et de la soie de l'Est. Par conséquent, des navires de différents états repartaient de l'Algérie avec plein de richesses.
3- Les Hammam : Ils sont considérés comme l'un des lieux publics qui se trouvent dans tous les quartiers algériens tant bien qu'il est difficile de les différencier des maisons ordinaires. Ces salles de bains sont distinguées par leurs larges bâtiments équipés d'eau froide et chaude. Ils assurent tout le confort et les loisirs dont le client a besoin étant propres et bien éclairés. Ils comprennent de larges salles de présence latérales où les vêtements des clients sont placés et ou des serviteurs veillent au confort du client et répondent à ses demandes.
En conséquence, les Hammam avaient des rôles différents, en particulier des rôles sociaux, car ils étaient la destination préférée des femmes. C'étaient des lieux ou les affaires familiales se discutaient et les questions du mariage se traitaient. Même le commerce se faisait dans ces lieux.
4-Coutumes et traditions : Les résidents de l'Algérie ont pratiqué diverses coutumes et de nombreuses habitudes, notamment la circoncision, les fiançailles, le mariage, la réception des pèlerins, en plus des occasions religieuses telles que le Ramadan, dans lequel des habitudes spéciales ont lieu comme la lecture du Coran dans les mosquées et l'allumage des bougies, entre autres. Par ailleurs, durant l'Aïd al -Adha, des rituels religieux sont également pratiqués tel que la prière du matin à la mosquée, le sacrifice du mouton, ainsi que le déroulement de différents jeux acrobatiques en présence du Dey et des hommes d'État.
Quant au Mawlid Al Nabawi (la naissance du Prophète), il était célébré de manière particulière en allumant des bougies et en dégustant différents plats et confiseries. Le Vendredi aussi était un jour spéciale ou les portes de la ville étaient fermées et les magasins n’ouvraient qu’après la prière. Certaines familles sortaient en balade ou se rendaient les uns chez les autres, tandis que les femmes visitaient les cimetières. Les chants religieux se faisaient entendre et le théâtre était présent tel que le théâtre des marionnettes.
5- La nourriture : Une multitude d'aliments était consommée en Algérie, notamment la viande et le poisson. Ce dernier était largement consommé par les citadins en plus du couscous qui est un célèbre plat populaire servi avec des légumes. Les Algériens de l'époque étaient connus pour consommer beaucoup de viande de taureau séchée et une petite quantité de bœuf.
6- Les vêtements : La qualité des vêtements différait selon les différentes classes, la richesse des individus et les saisons. Les vêtements des Turcs et des Kouloughlis étaient décorés de franges d'or ou d'argent, ou de soie selon le désir de la personne. Il s’agissait d’un pantalon large en coton et une chemise en lin, une veste courte en lin ou en coton, puis un caftan ouvert au premier plan et en plusieurs couleurs. Ils portaient également des chaussures hautes en cuir.
Le Dey avait l'habitude de porter un corsage en gros lin, qu'il plaçait sur une chemise et par-dessus il mettait le Boudai, comme il portait un Gabadoli en soie, brodé de fils d'or, puis il resserrait ses vêtements avec une ceinture brodée d'or aussi, et à la fin il mettait un Burnous noir ou blanc. Les pantalons à l’époque étaient larges pour les aider à monter sur les chevaux, et leurs chaussures prenaient la forme d'un capot à l'avant. En outre, le Dey et son entourage portaient le turban, qui est une courtepointe de tissu blanc.
Les vêtements des soldats consistaient en des pantalons de grosse laine et de Burnous blanc. Les couleurs n'étaient pas précisées, sauf pour les Juifs, qui se voyaient attribuer la couleur noire.
Le vêtement typique de la femme arabe en Algérie était le Hayek, qui se composait d'une petite chemise et d'un pantalon serré qui descendait vers le bas, et d'une robe de soie, ainsi que de chaussures. Les femmes portaient des bijoux lourds tels que des bagues, des boucles d'oreilles, des bracelets et des bracelets de cheville d'or ou d'argent. Leur coiffe était en or ou en argent, et avait une forme conique, et dessus on plaçait un voile en broderie légère ou plus travaillée, selon le goût.
Les vêtements des femmes turques quant à eux consistaient en un habille ouvert au niveau de la poitrine et attachée avec une ceinture à l'abdomen, A l'intérieur de sa maison, la femme portait un pantalon et quand elle allait dehors, elle portait une robe ornée avec trois couches jusqu'aux genoux serrée avec une large ceinture en tissu, puis elle mettait un Hayek blanc et couvrait son visage avec un Adjar.
En plus de cela, les femmes occupaient un rôle important dans la société algérienne, où elles accomplissaient des services religieux, sociaux et caritatifs. Ce sont elles qui dotaient les pauvres et les nécessiteux, et distribuaient des livres aux mosquées et aux centres d'éducation. Cependant, son rôle dans la vie culturelle était très limité, elle ne faisait pas de poésie ni de littérature, mais elle représentait l'aspect culturel et le maîtrisait par sa créativité dans le tissage, la broderie, le tricot et l'artisanat. C'est la femme algérienne qui produisait des serviettes, des robes et des tapis ce qui lui a permis d’être considérée comme une productrice et une consommatrice. Elle s'occupait aussi des tâches ménagères et de l'éducation des enfants jusqu'à ce que l'enfant urbain devienne un exemple de beauté et de goût. Elle veillait aussi à la propreté de sa maison, dans laquelle on pouvait même se déplacer pieds nus de par sa propreté. Quant à son temps libre, elle le passe dans les Hammam ou chez des proches.
Conclusion:
Sans doute, il existe des facteurs qui ont affecté la vie sociale et culturelle en Algérie à l'époque moderne, en particulier la présence chrétienne et juive, et la migration des Andalous au IXe siècle AH.
Cette vie sociale était caractérisée par la solidarité et la coexistence. L'Algérien étant ouvert à toutes les cultures et religions des peuples voisins, ce qui explique l’installation d'un grand nombre d'arrivées en Algérie en raison de leur sentiment de sécurité et de tranquillité.
Les conditions sociales ont également été affectées par les maladies et les épidémies, et même les catastrophes naturelles qui ont endommagé l'économie et diminué la population, y compris le tremblement de terre de 1716 qui a dévasté la ville d'Alger, le tremblement de terre dévastateur de 1792, et les inondations et les tempêtes qui ont recouvert une grande surface comme celles de 1816.