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Abdel Halim Ben Samaia

Abdelhalim Bensmaïa était l’un des intellectuels qui se sont consacrés au service du savoir et de l’enseignement. Il avait entamé sa vie, riche en activités, en tant qu’enseignant, il répandait entre ses élèves des idées similaires à celles des enseignants réformateurs à cette époque, à l’instar de Abdelkader El Medjaoui, qui avait laissé un impact clair sur sa personne. Bensmaïa n’avait pas abordé en profondeur les problèmes de l’enseignement pour pouvoir proposer des théories éducatives ou encore des amendements exacts pour les programmes scolaires comme l’a fait El Medjaoui, il s’est contenté de décrire l’état déplorable de l’enseignement, appelant avec un style rationnel à l’impératif et la valeur du savoir et des connaissances. 


Abdelhalim Bensmaïa était écrivain et s’intéressait à la philosophie islamique. Influencé par le Cheikh Mohamed Abdou, il est resté à ses côtés tout le long de son séjour en Algérie lors de sa visite, il avait même fait preuve de finesse d’esprit en préconisant au Cheikh de ne pas dire du mal de la France dans la revue « El Manar », pour éviter que le colonisateur ferme ses portes, considérée comme un des moyens de réforme orientale destinée aux maghrébins. 

Les nombreux voyages de Bensmaïa vers l’Orient, en Egypte et à Istanbul ont eu un impact qui a formulé l’idée d’une université islamique, il est devenu parmi les savants réformateurs maghrébins qui échangeaient avec Mohamed Abdou, sachant que ce dernier considérait Bensmaïa comme l’un des piliers du message de la réforme salafiste parmi les frères algériens, au vu de ses différentes qualités, citant dans l’une de leurs correspondances le respect que le Cheikh égyptien avait pour son éducation et sa sagesse, lui permettant même de guider son peuple vers le droit chemin.